💥La Vie est un Combat, Accepte-le !
- piednoir
- il y a 6 jours
- 6 min de lecture
J’ai envie de vous partager cette idée de lecture qui m’a profondément touché. Un récit puissant, intime et inspirant
Une lecture brûlante d’humanité, de résilience et de lumière
« Si tu deviens ce que tu es, alors tu mettras le feu au monde. »– Emmanuel Leclercq
Pourquoi ce livre ? Pourquoi maintenant ?
Il y a des livres qui ne vous racontent pas seulement une histoire, mais qui vous soufflent une vérité. Des livres qui ne se contentent pas de vous émouvoir mais qui vous réveillent. La vie est un combat, accepte-le ! d’Emmanuel Leclercq est de ceux-là.
Je n’ai pas choisi ce livre par hasard. Il est venu à moi comme une réponse, un écho, un miroir tendu à mes propres questions existentielles. Dans un monde où l'on survalorise la performance où la blessure doit se taire et où les parcours atypiques font peur, Emmanuel trace une trajectoire à rebours : celle de la réappropriation de soi. Celle d’une guérison possible, non pas en niant ses failles, mais en les embrassant. Ce livre est un feu doux et puissant, un feu qui éclaire, qui bouscule et qui réchauffe. Et j’aimerais vous le partager.

Une naissance dans l’abandon : l'origine comme tremblement
L’histoire commence dans l’abandon le plus total. Emmanuel Leclercq est déposé dans une poubelle, aux abords d’un bidonville indien. Inimaginable. Inacceptable. Et pourtant, c’est une réalité. Une de ces réalités qu’on aimerait fuir, tant elle paraît insoutenable.
Mais ce que l’on pressent très vite dans ce récit, c’est que le choc initial, aussi violent soit-il, ne définit pas tout. Le livre ne s’attarde pas dans le misérabilisme. Il ne cherche pas à apitoyer. Il nous oblige à regarder droit dans les yeux cette vérité crue : on peut naître dans l’ombre et choisir la lumière.
Il y a chez Emmanuel une force insoupçonnée. Pas une force brutale, mais celle qui pousse lentement, obstinément, comme une graine qui refuse de mourir dans le ciment. Il y a aussi une question : "Et moi, que fais-je de mes blessures ?"
Mère Teresa : la main qui sauve
Le miracle de cette histoire tient dans une main tendue : celle de Mère Teresa.
Ce n’est pas une légende. C’est elle qui récupère Emmanuel, encore nourrisson. Elle, dont le nom seul incarne la compassion, le don de soi, le courage silencieux. La religieuse au sari blanc et bleu devient, l’espace d’un instant, le trait d’union entre la mort et la vie. Entre l’oubli et la reconnaissance. Entre l’abandon et la dignité retrouvée.
On comprend alors que ce livre ne sera pas seulement une autobiographie. Il sera une ode à la rencontre. À ces visages, ces mains, ces regards qui changent une trajectoire. Et chacun de nous, en lisant cela, se demande : ai-je eu, moi aussi, des « Mère Teresa » dans ma vie ? Et surtout : suis-je devenu une main tendue pour quelqu’un d’autre ?

Une adoption, une vie en France… et l’intranquillité
Adopté par une famille française, Emmanuel grandit en France. Le décor change. Mais ce n’est pas pour autant que tout s’apaise. Car on ne quitte pas si facilement le lieu du premier cri.
Son identité est trouble, fragmentée, multiple. Il est entre deux mondes, entre deux histoires, entre deux continents. L’amour qu’il reçoit ne suffit pas à combler les vides. Il avance, certes, mais le sol sous ses pieds reste parfois mouvant. La blessure d’origine reste une énigme, une faille ouverte dans la continuité de son existence.
Ce passage est essentiel pour tous ceux qui ont connu l’adoption, ou qui portent en eux une histoire familiale difficile. Le livre offre un écho sensible à ceux qui, même entourés, se sentent orphelins d’une part d’eux-mêmes.
Quand la foi devient chemin de vérité
À 34 ans, Emmanuel est sur le point de devenir prêtre. Ce choix ne vient pas de nulle part. Il est le fruit d’un long chemin intérieur, d’un appel, d’un désir de se consacrer, de s’oublier peut-être aussi, pour mieux servir.
Mais au lieu de la consécration attendue, c’est une remise en question brutale qui surgit. Ses supérieurs, dans l’Église, l’invitent à reconsidérer son parcours. À faire un retour aux sources. À revisiter son passé.
C’est un coup dur. Une déflagration. Un de ces moments où tout vacille. Mais là encore, Emmanuel choisit la vie. Il choisit d’écouter. De partir. D’oser regarder en arrière non pas pour s’y enfermer, mais pour y chercher des clés.
Retour en Inde : un voyage initiatique
Le voyage en Inde qu’il entreprend est plus qu’un retour. C’est une descente aux racines. Il va à la rencontre du pays qui l’a vu naître… et presque mourir. Il fouille, interroge, cherche.
Il ne trouvera pas toutes les réponses. Mais il trouvera mieux : une paix. Une réconciliation possible. Une façon de faire alliance avec son histoire.
On sent, à travers ses lignes, combien ce voyage est un rite. Une manière d’acter qu’il ne veut plus fuir, ni s’inventer une autre histoire. Il veut habiter la sienne. Même cabossée. Même incomplète.
Philosophie et spiritualité : des armes de construction massive
Ce qui m’a bouleversé dans ce livre, c’est aussi la puissance de la pensée. Emmanuel est un homme de foi, certes, mais aussi un philosophe. Il ne cherche pas des explications faciles, ni des dogmes rassurants. Il interroge, creuse, lit, dialogue avec les grands penseurs. Il confronte sa vie au réel.
Cela donne un livre profond, exigeant par moments, mais toujours lumineux. On n’est pas dans le récit naïf. On est dans une quête de sens, une philosophie vécue.
Et là encore, cela rejoint ma propre démarche. Chercher des outils pour se relever. Donner du sens à ce qui semble absurde. Trouver des mots pour dire l’indicible. Se (re)construire une verticalité intérieure quand tout semble s’écrouler.
La blessure n’est pas une honte, elle est un chemin
Ce livre m’a aussi rappelé que nos blessures ne sont pas une malédiction. Elles sont souvent l’amorce d’un chemin. Un lieu de passage. Un creuset de transformation.
Il ne s’agit pas de les idolâtrer, ni de s’y complaire. Mais de les accueillir. De leur donner droit de cité. Car ce sont souvent elles qui nous relient aux autres, qui nous empêchent de juger, qui nous humanisent.
Emmanuel parle de ses blessures sans fard, sans pathos. Et c’est cette sincérité qui nous touche. Parce qu’elle nous autorise à faire de même. À ne plus cacher. À ne plus porter nos fêlures comme une honte.
Pour qui est ce livre ?
Ce livre s’adresse à ceux qui doutent. À ceux qui se cherchent. À ceux qui ont connu la chute, l’abandon, le rejet. À ceux qui portent des blessures d’enfance. À ceux qui avancent masqués. À ceux qui ont soif d’absolu.
Mais aussi à tous ceux qui accompagnent : éducateurs, thérapeutes, conseillers, aidants. Il est une source d’inspiration, un outil de compréhension. Une lumière à transmettre.
Enfin, ce livre est pour vous, lecteurs de rebondPro, vous qui cherchez à rebondir, à vivre pleinement, à faire de vos parcours accidentés une richesse.

10 leçons que j’ai tirées de cette lecture
La naissance ne détermine pas la destinée.
On peut être abandonné et devenir guide.
Les rencontres changent une vie.
La foi n’est pas certitude, mais ouverture.
Revenir à ses origines, c’est parfois se libérer.
Philosopher, c’est aussi panser.
La blessure peut devenir fécondité.
Ceux qui doutent sont souvent les plus lucides.
On n’est pas ce qu’on a vécu, on est ce qu’on en fait.
Accepter le combat, c’est déjà le gagner.
Une invitation à l’action : lire, écrire, transmettre
En refermant ce livre, une question est restée en moi : Et maintenant, que fais-je de ce que j’ai lu ?
Lire, c’est bien. Mais transmettre, c’est mieux. C’est pourquoi je vous invite à découvrir ce récit. À en parler autour de vous. À le prêter, à l’offrir. Peut-être même à écrire votre propre histoire.
Car nous avons tous, à notre manière, des combats à mener. Et nous avons tous besoin de récits vrais, puissants, qui nous rappellent que le feu peut jaillir même d’une cendre froide.
Pour conclure : un cri du cœur
« La vie est un combat. Accepte-le. »Cette phrase n’est pas un slogan. C’est une proposition existentielle.
Elle ne nie pas la souffrance. Elle ne cherche pas à enjoliver la réalité. Elle nous regarde droit dans les yeux et nous dit : tu peux faire quelque chose de ta vie, même si elle a mal commencé.
Ce livre est un cri. Un chant. Une main tendue. Une braise pour rallumer les cœurs éteints.
Christophe PIEDNOIR
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